Sécurité alimentaire
En juin 2016, le Programme alimentaire mondial a entrepris une évaluation de la sécurité alimentaire dans les zones urbaines. Dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, il a constaté que 30 % des ménages souffrent d’insécurité alimentaire (environ 750 000 personnes). Le niveau de l’insécurité alimentaire est de 2 % (environ 50 000 personnes).
L’insécurité alimentaire était considérablement plus élevée dans les zones rurales touchées par la sécheresse, évaluées en décembre 2015. L’insécurité alimentaire est également entraînée par la vulnérabilité économique, avec la moitié des ménages urbains dépensant plus de la moitié de leur budget pour l’alimentation. La hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres marchandises est le choc signalé le plus courant.
Il existe différentes manières d’essayer d’améliorer la sécurité alimentaire. Une qui est observée vise à réduire les pertes après récolte, ce qui peut contribuer à réduire la faim et conduire à des gains de production pour les agriculteurs. Une autre approche consiste à investir dans la recherche et développement agricole afin de rendre les cultures plus résistantes.
Coûts et avantages de l'investissement dans la recherche et le développement agricoles (R & D) en Haïti
Écrit par Subir Bairagi, économiste agricole, post-doctorant, Institut des politiques et sciences sociales et Institut international de recherche sur le riz, cette recherche examine une initiative visant spécifiquement à accroître la productivité des cultures: l'investissement dans la recherche et le développement agricoles.
Estimer les coûts et les avantages des interventions en vue de réduire les pertes post-récolte et d'améliorer l'accès au marché, en tenant compte des problèmes de transport, de l'infrastructure et de stockage
Malgré la faible capacité de production du secteur agricole, des pertes importantes, estimées à plus de 50-60 % de la production, sont rapportées dans la chaîne de distribution.
