Agriculture
L’agriculture est au cœur de l’économie haïtienne, elle emploie plus de la moitié de la population et est la principale source de revenus dans les zones rurales. L’agriculture se caractérise par de petites parcelles de terre, avec des agriculteurs cultivant du manioc, des bananes plantain et des bananes, du maïs, de l’igname et des patates douces et du riz.
Il y a différentes façons d’essayer de stimuler la prospérité des agriculteurs et de la nation. Une approche consiste à explorer les méthodes agricoles de l’agroforesterie, telles que l’agro-sylviculture, qui combine la croissance des cultures agricoles avec des arbres, à la fois, cultivés et protégés. Ceci, ainsi qu’une structure pour le prix du carbone et l’intensification du biogaz a pour but de réduire la déforestation. Les causes de la déforestation sont complexes. L’absence d’incitations pour les agriculteurs à s’engager dans une agriculture durable est un facteur très étudié.
Une autre approche consiste à essayer d’améliorer et d’intensifier la production de riz. Et une troisième approche consiste à introduire des droits de douanes et des subventions agricoles, dans le but de soutenir les agriculteurs haïtiens.
Les coûts et les avantages de l'agroforesterie en Haïti: Chaîne de valeur intégrant l'environnement et la santé
La pollution de l’air domestique due aux combustibles solides est le quatrième facteur de risque le plus grave en Haïti en ce qui concerne la mortalité et les infirmités, après la malnutrition maternelle et infantile, les rapports sexuels non protégés et l'hypertension. Cette pollution a été la cause d’un décès sur dix en 2016, faisant plus de 8200 victimes.
Améliorer la productivité du riz pour accroître le revenu rural et la sécurité alimentaire en Haïti
Écrit par Travis J. Lybbert, professeur, Agricultural & Resource Economics, University California Davis, cette recherche examine une initiative conçue spécifiquement pour augmenter la productivité des cultures: «Système d'intensification du riz» ou SRI dans l'Artibonite.
Écrit par Tim Josling, Senior Fellow et Professeur émérite, Institut Freeman Spogli pour les études internationales et Stanford University Food Research Institute, cette enquête examine trois approches: (1) un tarif d'importation de dix ans et 20 pour cent sur les importations de riz américain , (2) l'assurance-récolte pour protéger les agriculteurs et (3) les subventions pour l'utilisation des engrais.